Quand je suis entrée à Roland Garros j'étais impressionnée. C’est une vraie fourmilière et les personnes allaient dans tous les sens. En premier, nous sommes allées à la Grande Boutique pour quelques souvenirs. Puis nous sommes allées voir le match des Légendes femmes sur le court mythique de Suzanne Lenglen. C’était spectaculaire, elles jouaient surtout pour le plaisir, on pouvait le lire sur leurs visages. On était assises avec ma maman très près de la terre battue et on pouvait entendre la balle rebondir sur le sol. Vers 19h15 un chef de l’administration est venu à notre rencontre. Il nous a emmené dans la cafétéria VIP pour les directeurs des Clubs de tennis de la région de Paris. Ensuite nous sommes allées voir le village regroupant les sponsors du tournoi comme Lacoste et BNP Paribas. Après le village sponsor, je suis allée en compagnie de Maxime dans les loges des ramasseurs de balles. Ils étaient tous habillés en t-shirts orange et shorts bleus. Certains nous disaient que l’on avait une chance incroyable. Moi même je ne m'en rendais pas compte à quel point j’avais une chance inouïe! Je me suis changée en l’uniforme qu’on m’avait donné. Après quelques minutes de marche et d’attente nous sommes entrés sur le court en compagnie des joueurs Nadal et Djokovic devant les caméras des télés. Djokovic est le numéro 1 mondial de tennis et Nadal le numéro 1 mondial de la terre battue. Le court Philippe Chatrier est le plus grand et le plus exceptionnel de Roland Garros. Sous les acclamations de la foule j'étais un peu terrifiée mais la joie a pris le dessus. Le public chantait, criait, applaudissait… on pouvait même entendre une trompette, batterie. On a fait une photo souvenir, la même affichée sur les écrans du collège. Après avoir fait le tirage au sort nous sommes repartis dans les souterrains pour rejoindre nos parents dans la tribune et regarder le match. On dit que c'était le match le plus long de Roland Garros car il a débuté en Mai pour se terminer en Juin. C’était une expérience incroyable et que jamais j'oublierais !
Magdalena Jayr